vendredi 27 septembre 2013

SERGE ALLISON : 1972-1974





Article publié le 23 mai 2008, actualisé avec une vidéo refaite avec bande son d'époque : Evil ways de Santana extrait de l'émission Inter Danse enregistrée en 1972 à France Inter sur une cassette audio également d'époque et multi repiquée par la suite....  
Quand j'étais jeune musicien , j'avais deux rêves qui me paraissaient inaccessibles : le premier, c'était d'être un jour le batteur des Freemen et le deuxième de jouer dans l'orchestre de Serge Allison, célèbre orchestre de bals de la région. le premier rêve s'est (presque) réalisé 40 ans plus tard et le second au bout de 5 années. L'orchestre de Serge Allison faisait partie de ces grands orchestres de variétés qui ont fait le bonheur des comités des fêtes et des parqueteurs pendant les années 60-70. Un bal se tenait pratiquement tous les samedi et tous les dimanches dans chaque village de France, soit dans la salle des fêtes soit dans un bal parquet. Les orchestres musettes des années 50 s'étaient converties à la musique populaire et interprétaient les titres du hit parade, référence musicale du genre qui fut remplacée par le Top 50 à la fin des années 70. Serge Allison (plus connu maintenant sous le nom de Serge Berry, sorte de folkeux berrichon écolo) qui avait déjà le sens des affaires, avait bien compris l'opportunité du moment en abandonnant provisoirement son accordéon et en s'offrant les services des meilleurs musiciens de la région. Des guitaristes réputés de l'époque comme Antoine Biosa, ou le célèbre Gégène avaient fait partie de cette formation et je souviens que j'étais très impressionné quand le groupe des Dalby qu'il avait intégré dans son orchestre jouait "Fire" d'Hendrix , "sunshine off your love" des Cream ou bien "mister Pitifull" d'Otis Redding. J'avoue que je n'en revenais pas quand Serge Allison débarqua au printemps 1972 chez mes parents pour me proposer de m'embaucher dans un nouvel orchestre qu'il voulait créer. Il me chargea même de trouver les musiciens , des jeunes de 18-20 ans qui allaient compléter cette nouvelle formation (il est vrai que lui qui devait avoir 28 ans était déjà un vieux à nos yeux) Et c'est comme cela que Philippe Simonneau, Alain Cherrier, Jack Leguay, Jean Claude Margot, Jean-Luc Dutot, Marino Zappellini, puis par la suite Patrick Cochard, Jean-Didier Allibert, Jean-Marc Dutot firent les beaux jours de l'orchestre Serge Allison de 1972 à 1974 . Nous parcourions une grande partie de la France dans nos superbes salopettes roses, et nous remportions à chaque fois un très grand succès avec le "show Stones " de 30 mn qui était le clou de la soirée. Nous avions des groupies qui n'hésitaient pas à faire 300 kms pour ne pas rater cela. Il est vrai qu'à cette époque, nous étions tous sous l'emprise de la passion de Bébert pour les Rolling Stones : jeu de scène Jaegerien de Bébert, langue Stones peinte sur ma batterie et l'aile avant gauche de ma VW coccinelle où défilait en boucle dans l'autoradio lecteur de cassette l'ensemble de leur répertoire. Pour la petite histoire, le concert unique des Stones pour la France (ils étaient interdits de séjour pour détention et usage de stupéfiants depuis 1970) à Bruxelles le 17 octobre 1973, était le jour de mon anniversaire. Nous avions fait le déplacement en Cox, et les photos des Stones ont été prises par mes soins avec un super appareil photo que m'avait confié Canis, le Road Manager des Freemen : je me souviens avoir fait sensation en entrant dans la salle de concert avec son appareil de pros équipé d'un zoom qui mesurait au moins 50 cm. Que de souvenirs dans ces quelques vieilles photos... Je vous parlerai la prochaine fois des folles nuits de l'IUT de Bourges et du jour où la fumée sortait de ma tête quand je chantais "le feu" de Johnny Hallyday.

mercredi 4 septembre 2013

SILVER TRAIN EN STUDIO


 
Les 19 et 26 juillet 2013, SILVER TRAIN a commencé la mise en boite de 7 morceaux dans le studio de Nouvelles scènes à Allogny : extraits avec un pré-mixage de Time is on my side, Ruby tuesday et route 66 sur des images de ces 2 séances.


Let it bleed et Miss you